dimanche 27 novembre 2011

The Chaser

The Chaser : affiche Hong-jin Na

Avec The Chaser ,le sud-coréen Na Hong Jin réalise son premier .Le début d'un diptyque dont la suite The Murderer est sortit cet été et bientôt en dvd.

Joong-ho, ancien flic devenu proxénète, reprend du service lorsqu'il se rend compte que ses filles disparaissent les unes après les autres. Très vite, il réalise qu'elles avaient toutes rencontré le même client, identifié par les derniers chiffres de son numéro de portable. Joong-ho se lance alors dans une chasse à l'homme, persuadé qu'il peut encore sauver Mi-jin, la dernière victime du tueur.

Un premier plein de maitrise et d'identité ,d'une violence inouî qui confirme encore une fois de plus que les maîtres du genre sont bel et bien sud-coréen .Malgré quelques ratés au niveau du montage (surtout au début) ,Na Hong Jin livre une mise en scène somptueuse.

Les duels est épaissit par des acteurs coréen monstrueux !!!(Kim Yun-Seok et Ha Jeong-Woo)Des scènes d'anthologie se succèdent (l'interrogatoire ,le meurtre au marteau...) .C'est avec ce genre de thriller que l'on peut mesurer l'influence de Se7en . La dureté de certaines images sont relativisée par des choses plus posées comme une satire sociale habile dans le comico-pathétique qui décrit une police incompétente . Ou quand le personnage principale décide de s'occuper d'une jeune fille .Une émotion pure affleure de ce film .

La richesse des personnages (un des meilleurs sérial killer de l'Histoire) et des lieux magnifiés par la photo témoigne de l'éfficacité de la réalisation , on a l'impression d'avoir déjà vu certains plans ,les hommages à Se7en et d'autres constitue à rendre le film jouissif ,plus particuliérement encore si comme moi vous êtes fan de marteau...

Une pure réssite violente ,ponctué par des moments de grâce pour un premier film ... Haletant.

The Chaser : photo Hong-jin Na

Old Boy

Old Boy : affiche Park Chan-wook

Dans les années 2000, le cinéaste sud-coréen Park Chan-Wook se lance dans une trilogie de la vengeance .Les deux premeirs films ,"Sympathie for Mister Vengeance" et "Lady Vengeance". Park Chan-Wook se distingue par une violence éstéthique inouï . Le deuxième films de cette trilogie (chronologiquement) est Old Boy ,en 2004 à Cannes ,Quentin Trantino lui a accordé le Grand Prix.

A la fin des années 80, Oh Dae-Soo, père de famille sans histoire, est enlevé un jour devant chez lui. Séquestré pendant plusieurs années dans une cellule privée, son seul lien avec l'extérieur est une télévision. Par le biais de cette télévision, il apprend le meurtre de sa femme, meurtre dont il est le principal suspect. Au désespoir d'être séquestré sans raison apparente succède alors chez le héros une rage intérieure vengeresse qui lui permet de survivre. Il est relâché 15 ans plus tard, toujours sans explication. Oh Dae-Soo est alors contacté par celui qui semble être le responsable de ses malheurs, qui lui propose de découvrir qui l'a enlevé et pourquoi. Le cauchemar continue pour le héros.

Continuant dans la violence extrême ,Park Chan-Wook,décide d'entremeêler les histoires et les grosses ficelles scénaristique dans un récit poétique et philosophique .
Pour une fois je ne vais pas me lancer dans une succession interminable de superlatifs ...

Je parlerais de la mise en scène ,du montage et d'un de ses plans-séquences ,celui du couloir. Hallucinant. D'un acteur dont la performance est la plus impressionnante de que j'ai jamais vu ,Choi Min-Sik. De cette beauté qui fait échos à cette terrible violence.

Un chef-d'oeuvre .

Une humanité que l'on croit éteinte jusqu'au dernier plan .Déprimant tout le long malgré des touches d'humour très noir .Les mots de mon vocabuliare sont bien trp pauvres pour exprimer la perfection, la beauté et ce que je ressens lorsque quand je vois Old Boy.

Une oeuvre rare ,une de mes préférés ,qui vous décolle la rétine et vous retourne le cerveau et le coeur ,jusqu'aux larmes.

La puissance de la beauté .
Old Boy : photo

The Artist

The Artist : affiche

Après les visuellement parfaits et hilarants OSS 117 ,Michel Hazanavicius et Jean Dujardin reviennent, à Hollywood cette fois, pour un film muet et en noir et blanc .Un projet ambitieux qui a valu à Jean Dujardin un prix d'interprétation à Cannes des mains de Robert DeNiro.

Hollywood 1927. George Valentin est une vedette du cinéma muet à qui tout sourit. L'arrivée des films parlants va le faire sombrer dans l'oubli. Peppy Miller, jeune figurante, va elle, être propulsée au firmament des stars. Ce film raconte l'histoire de leurs destins croisés, ou comment la célébrité, l'orgueil et l'argent peuvent être autant d'obstacles à leur histoire d'amour.

N'étant pas très fan des mises en abîme et aillant très très peur du côté "best of noir et blanc ,muet" ;j'avoue que j'allais voir The Artist avec quelques appréhensions .
Envolé dès la scène où Dujardin se fait applaudir ,son narcissisme bien que hillarant est directement imprimé dans la tête du spectateur .Pourtant ,le personnage est attachant alors son egoïsme est éffacer .Je trouve ça très intelligent ,cette manipulation des sentiments ,cette comédie dramatique .
Comédie :genre dans lequel le cinéma français excelle souvent (parfois à défaut de faire des films objectivement réussis cinématographiquement ,sauf excéption) .
Drame: genre dans le quel le cinéma français s'enlise souvent et dont le athos représente l'unique moyen pour le réalisateur de sucittter de l'émotion.
Comédie dramatique :genre censer être un juste équilibre entre les deux genres décrits plus haut dans lequel le cinéma français s'essaye en se cassant les dents mais qui trouve généralement son public. Les Petits Mouchoirs est un parfiat exemple qui réunit à la perfection les deux définitions .

Loin de l'histoire d'amour bateau ou du rise n down classique, The Artist est un film au couple culte (comme un Titanic) ,qui regarde le cinéma d'une manière neuve ,un noir et blanc sublime et des cartons bien utilisé ,qui parfois dégage une sacré émotion !

L'interprétation impressionnante de Bérénice Béjo et d'un Dujardin à l'aura des plus grands acteurs de ce monde . On assiste plus qu'à la déchéance d'un homme ,à une leçon d'humanité qui fait mal au coeur .

Mise en scène de façon spectaculaire ,Michel Hazanavicius ,livre une des plus belles réalisation de l'année et des meilleurs films .

Beau et drôle ,un film comme on en fait plus ...
Espéraons que cette année les Oscars réconpenseront le meilleur film étranger (ou meilleur film tout court).


The Artist : photo Bérénice Bejo, Jean Dujardin

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne : affiche


Depuis 13 ans ,Steven Spielberg développe se projet de Tintin ,les américains connaissent peu se personnage que Spielberg voit comme un nouveau Indiana Jones .Une version live avec Leonardo Di Caprio avait été évoqué mais finalement ,Spielberg décide de développer son projet à travers la motion capture .Pour cela il fait appel à Peter Jackson ,le néo-zélandais oscarisé s'y connait puisqu'il est le papa de Gollum .Après une post-production de plus d'un an le Tintin de Spielberg sort enfin sur nos écrans en exclusivité par rapport aux américains qui le découvriront à Noël en même temps que War Horse.

Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. En enquêtant sur une énigme vieille de plusieurs siècles, il contrarie les plans d’Ivan Ivanovitch Sakharine, un homme diabolique convaincu que Tintin a volé un trésor en rapport avec un pirate nommé Rackham le Rouge. Avec l’aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d’une épave engloutie qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction. De la haute mer aux sables des déserts d’Afrique, Tintin et ses amis vont affronter mille obstacles, risquer leur vie, et prouver que quand on est prêt à prendre tous les risques, rien ne peut vous arrêter…

Première prouesse de Spielberg ,l'utilisation de l'excellent scénario de l'inédit trio Steven Moffat, Joe Cornish et Edgar Wright .Celui-ci ne se résume pas à prétexté une "histoire d'aventures" comme s'était le cas avec le décevant "Royaume Du Crâne De Cristal" ,mais il offre une dimension psychologique inédite et inattendue avec cette d' Haddock qui se révèle ,petit miracle, vraiment touchant .A travers ce personnage complexe (car alcoolique),le scénario élude les facilités pathos (présente dans Indy 4,désolé) et arrive à éviter des passages obligés, encore un miracle surtout dans un film encore plus grand public que Indy 4.

Et si c'était la force du film ? Arrivé à être grand public ,touchant presque au film pour enfant .Une fraicheur incroyable se dégage de personnages chaleureux et de scènes d'actions torride. Les gags foisonnants et toujours réussis (pas toujours le cas dans Indy 4)[si je suis méchant avec Le Royaume Du Crâne De Cristal c'est parce que c'est le seul le film de Spielberg qui n'ait pas excellent et aussi parce que je déteste les films qui sont très très bon 1h sur 2h25 de film] parviennent à transcender Hergé et à faire rire petits et grands ;mention spéciale à aux très réussis Dupond et Dupont et à Haddock.
Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne : photo Steven Spielberg
Quant à la mis en scène de Spielberg ,elle est d'une virtuosité rarement atteinte chez le cinéaste .C'est aussi la seule chose qui m'énerve quand je vois un Spielberg :à chaque fois je me dis "Wahoo! celui-là c'est un de ses meilleurs !"
Il manie la motion capture avec une facilité déconcertante ,ses scènes d'action sont généreuses et orchestré avec une maestria sans nom .
Je retiendrais un plan-séquence qui s'inscrit parmi les meilleurs de l'Histoire et qui témoigne de l'envie de Spielberg qui comprend qu'avec un nouveau jouets pareils ils pouvaient faire un plan-séquence de MALADE MENTAL .

Spielberg s'amuse et revient à des choses qu'il aime (le générique, en plan-séquence s'il vous plait) ,il profite de son support numérique pour filmer des plans impossibles .Il renvoie également 9h de Pirates Des Caraïbes par le fond grâce à une bataille de trois mats à faire un arrêt cardiaque .

La 3D époustouflante, magnifie encore plus le travail fait sur Milou (à mon sens le personnage le mieux adapté). Spielberg réussit tout (surtout là où il avait échoué avec Indy 4) et livre un film d'aventures à l'action  et à l'humour généreux.
Un bâton de dynamite jouissif et attendrissant.

Même si on attendait un Tintin's theme de John Williams ,la musique est assuré et virtuose comme d'habitude avec Williams.

Une réussite totale d'un Spielberg au mieux de sas forme .Tout ça en 1h50.
Bravo Steve.
"Wahoo! un des meilleurs Spielberg ... ça me gave ..."
Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne : photo Steven Spielberg

mardi 22 novembre 2011

Titanic 3D



Pour ne l'avoir vu qu'une seule fois et il y a plus de 2 ans ,cette ressortie est une bénédiction comme Star Wars mais je suis de mémoire moins fan de Titanic .