dimanche 28 août 2011

Minority Report :une scène de poursuites géniale.

Malheureusement ,je n'ait pas trouvé les deux scènes dont je parle dans la critique ,mais dans cette séquence je trouve que Spielberg montre qon talent pour la mise en scène .

Minority Report

Tiré d'une nouvelle de Philip K. Dick ,Minority Report ,situé en 2054,décrit une cellule expérimentale du FBI ,appelée "Precrime", chargé d'empêcher les meurtres avant qu'ils ne soient commis grâce aux prévisions que trois "precogs"(des adolescents maintenus en état de transe dans une sorte de liquide amniotique) projettent sur un écran au-dessus d'eux .Le travail de John Anderton(Tom Cruise) est d'arrêter des pré-coupables. John ayant perdu un enfant ,il voit en Precrime une rédemption pour que personne ne puisse vivre un deuil. John se drogue pour oublier la disparition de son fils ,dont il ne s'est toujours pas remis après 6ans .Il perdit son fils à la piscine municipale ,alors qu'il faisait un concours d'apné .Mais un jour se produit l'impensable : l'ordinateur lui renvoie sa propre image. D'ici 36 heures, Anderton aura assassiné un parfait étranger. Devenu la cible de ses propres troupes, Anderton prend la fuite. Son seul espoir pour déjouer le complot : dénicher sa future victime .
Ce film d'anticipation (le mot a rarement été si adéquat) explore un point limite de la surveillance dans une société qui est sur le point de piétiner la présomption d'innocence. Un sujet pas innonce ,lui ,avec lequel Spielberg choisit d'aborder l'immédiat post9/11.
Exercice brillant ,Minority Report transforme vite l'anticipation en projections multiples : les images sont projetées partout, des murs des centres commerciaux aux esprits des personnages .Les visions des precogs n'ont pas les bords carrés de l'image de cinéma, les images prennent une autre ampleur d'immersion ,aussi efficace qu'une 3D ? Une 3D synonyme de technologie ,que l'on retrouve ,lorsque John regarde ses "home movies" en 3D ,nostalgique et bouleversé ,qui lui montrent sa femme, son fils ,bien réels de face ,simples gouttes de fantômes qui se déroubent lorsque la caméra tourne autour .Un faux-semblant ,un parmi des centaines qui parsèment Minority Report ,ils sont présents presque à chaque plan ,tout d'abord dans les prévisions des precogs(l'homme aux lunettes de soleil) ,dans les personnages ,Danny Witwer (Colin Farrell) salaud ou être le plus clean du film ,Lamar Burgess (Max Von Sydow)patron modèle et soutien de John ou cerveau de la machinnation. Car le film est encore moins accessible qu'il n'y parait ...


Happy End ?(Ne pas lire si vous n'avez pas vu le film)
Le happy end de Spielberg, est-il réel ? Le retour de Tom Cruise est-il vrai ou est-ce son délire de flic maintenu en état de léthargie cérébrale ?
Le happy end chez Spielberg est si différent ...Prenons A.I. ,cette dernière journée accodée par les E.T. est-elle réelle ou ne serait-ce pas plutôt le délire d'un robot perdu au fond de l'océan ,capable de sentiment ,pourquoi pas de rêves ? Ou encore La Guerre Des Mondes ,happy end ,tout le monde se retrouve dans la demeure bostonienne, et Robbie (Justin Chatwin) ,le fils disparut ,dont la survit était compromis par l'embrasement de la colline derrière laquel on l'a quitter ,le délire d'un père qui aurait espérer retrouver son fils .Ou irai-je trop loin en disant que les E.T. ont anéantient les humains et que Ray ,réverait qu'on puisse les détruir ? Oui ,je pense que j'irai un peu loin... tellement la résolution du film est brillante ,toujours est-il que je ne crois pas au retour de Robbie ,qui ,pour moi ,meurt au moment où il disparait du champ...

Dans cette univers (Washington D.C. en 2054 ,c'est pas si loin ...), où l'humain est méconnaissable ,Spielberg livre un propos des plus actuels. L'humain ne peu quasiment plus se cacher ,et John dans sa double quête :qui est sa future victime et qui a enlever son fils .Cette dernière quête n'est pas totalement assumer par John mais il le révèle très clairement dans la scène de l'appartement de Leo Crow ,sa future victime, une scène d'une violence inouï, dans lequel John révèle ses deux hantises: à quoi son fils resemblerait s'il était encore là ,pourrait-il le reconnaître s'il le croisait dans la rue; et que ferait-il à celui qui lui a enlevé (la vengeance ,un sentiment des plus humains).
Spielberg continue d'étonné et de se réinventé à chaque film, après la douleur de A.I. il livre un nouveau film de science-fiction ,plein d'action et de suspense, superbement écrite .En effet ,peut-être l'une des meilleurs enquête de ...l'Histoire du cinéma ? je m'avance un peu mais je n'ai jamais vu mieux . Spielberg n'a visiblement jamis été aussi à l'aise avec une caméra, il découpe son récit en raccords impressionnant (le réveil de la grèffe d'yeux se change en chronomètre ,celui que John utilise lors du concours d'apné ,un scène douloureuse qui se termine par un raccords encore plus impressionnant :le cri d'un père).

Le meilleur Spielberg , sa mise en scène d'une maîtrise impressionnante dont chaque plan est parfait. Un chef d'oeuvre ultime ,peut-être le meilleur film de science-fiction de l'Histoire.

19.5/20.

Drive: la bande annonce!

Prix de la mise en scène à Cannes cette année ,les premier échos parle de chef-d'oeuvre ,je suis impatient de découvrir ça .

Carnage :le (très) nouveau film de Polanski

Un humour noir et grinçant que j'adore ,j'ai bien rigoler dès la bande-annonce, mais à vouloir être trop original est-ce que Polanski ne va pas se casser les dents? Après tout sa arrive à tout le monde .Surtout à ceux qui sortent d'un chef-d'oeuvre comme Polanski avec The Ghost Writer .En tout cas ,le casting est alléchant...

Hero: l'attaque du palais

Sans doute un des mes meilleurs moment de cinéma .J'adore le plan 0:30 min quand Yimou filme du point de vue d'un soldat.

Hero: le combat entre Ciel Etoilé et Flocon de Neige

Hero

En 2002 ,Zhang Yimou ,réalisateur un des réalisateurs chinois les plus talentueux de sa génération commence sa trilogie sur les arts martiaux avec Hero (nominé pour l'oscar du meilleur film étranger) suivront Le Secret Des Poignard Volants et La Cité Interdite.

 Il y a deux mille ans, la Chine était divisée en sept royaumes. Chacun d'eux combattait les autres pour obtenir la suprématie, tandis que le peuple endurait la souffrance et la mort.
De ces sept royaumes, Qin était le plus virulent. Le roi de Qin était obsédé par la conquête de la Chine et le désir de devenir son premier Empereur. Les autres royaumes dépêchèrent leurs plus redoutables assassins pour l'éliminer. Le seul nom de trois de ces tueurs suffisait à répandre la terreur : Lame Brisée, Flocon de Neige et Ciel Etoilé.
A quiconque anéantirait ces trois assassins, le roi de Qin promit puissance et fortune.
Pendant dix ans, personne n'y parvint. Lorsque le mystérieux Sans Nom se présenta au palais, avec en sa possession les armes des assassins abattus, le roi fut impatient d'entendre son histoire. Assis à dix pas du monarque, Sans Nom commença alors à la raconter...


Zhang Yimou réunit une partie de l'équipe de In The Mood For Love ,et fait mouche grâce àson casting et sa maîtrise de la mise en scène .Comme d'habitude diront nous ,mais cette fois plus que les autres ,en effet grâce à son récit intelligement encré dans l'Histoire ,ses flashs-backs sont une mise en scène qui se réitère plusieurs fois jusqu'à la résolution finale .Pour ces différents retour dans le passé ,Yimou à l'idée ingénieuse de changer les couleurs ,qu'il utilisent pour les personnages ,la couleur :au centre du film ,comme l'écriture. Il utilise les vétements pour identifier le réel et le faux (stratégie pour tromper le roi) dans le récit de Sans Nom (Jet Li). Comme dans tout wu xia pian ,la romance est forte ,et le thème des amants (repris ,plus centralement, dans les Poignards Volants) .Au milieu des combattants impressionnant ,Yimou lance des moments d'humanité pure où l'écoute plutôt que la violence .De toute beauté!
Un chef d'oeuvre dont Yimou tire le meilleur (des combats ,de l'émotion...), moins accessible que ses films suivants ,le film flirte souvent avec le jamais vue et livre des moments inoubliable (l'attaque du palais contre; le combats entre Flocon de Neige et Ciel Etoilé dans une tempête de feuilles rousse).
Surement le meilleur film de Zhang Yimou.

18/20.

CowBoys & Evahisseurs

Produit par Steven Spielberg ,Brian Grazer ,Ron Howard et réalisé par Jon Favreau avec Daniel Craig ,Harisson Ford ,Olivia Wilde ,Sam Rockwell... ces grands noms nous ont faits révés devant les trailers .L'attente autour du film a été grande le buzz aussi , le projet était ambitieux ,un western avec des aliens ...

Arizona, 1873. Un homme qui a perdu tout souvenir de son passé se retrouve à Absolution, petite ville austère perdue en plein désert. Le seul indice relatif à son histoire est un mystérieux bracelet qui enserre son poignet. Alors que la ville est sous l’emprise du terrible colonel Dolarhyde, les habitants d’Absolution vont être confrontés à une menace bien plus inquiétante, venue d’ailleurs...

Malgé les promesses le film ennuie ,et souffre de nombreux ratés :le casting ,le manque d'alchimie entre Ford et Craig est une énorme déception ,Olivia Wilde souffre d'un personnage incohérent. Incohérent ,c'est le mot qui reviens le plus souvent ,le scénario est souvent absurde .Quelques bons moments ne parviennent pas à gommer cette sensation de déception. La scène de la première attaque des Envahisseurs est maladroite comme le reste des scènes d'actions, Jon Favreau passe à côté de son film ,sa mise en scène complétement inapropriée (les fausses couleurs quand Craig tente de sauver Olivia Wilde: Ket Ket Burk!!!) .Même les affrontements entre cowboys et envahisseurs manque d'épaisseur.
Décevant.

9/20.

[Rec]

En 2007, l'Espagne devient officiellemnt la capital du film de genre grâce au succès mondiale de [Rec], succès public et critique ,innondé de récompenses (dont prix du public et prix du jury à Gerardmer). Une suite aura lieu en 2009 ,[Rec]² en attendant un troisième ...

Pour l'émission télévisée Pendant que vous dormez, qui fait découvrir des métiers et activités nocturnes, la jeune journaliste Angela et son cameraman Pablo passent la nuit dans une caserne de pompiers de Barcelone. Les premières heures sont très calmes, puis un appel survient : les habitants d'un immeuble ont entendu une voisine crier. L'équipe de nuit se rend sur les lieux, accompagnée des deux journalistes. Dans le hall de l'immeuble, Angela et les pompiers découvrent que deux policiers sont déjà sur place et que les habitants sont terrifiés par des hurlements qu'ils ont entendus. Ils entrent dans l'appartement concerné et trouvent alors une vieille femme qui attaque brutalement l'un des policiers en le mordant profondément à la gorge. Ils s'enfuient de l'appartement en portant le blessé, oubliant l'un des pompiers derrière eux. Alors qu'ils tentent de sortir du bâtiment pour sauver le policier blessé, ils découvrent que les autorités les ont mystérieusement mis en quarantaine. Ils ne savent pas encore qu'une véritable menace pèse sur l'immeuble.

Malgé un échainement incroyables de plan-séquence impressionnant ,Paco Plaza et Jaume Blaguero ,peine à renouvellé un genre aux codes visiblement très strics ,même si l'angoisse est brillement utilisé tout comme le l'architecture de l'immeuble ,les deux espagnols peinent à éviter les clichés du genre et un casting très très pauvre .L'exercice de style est brillant et totalement inédit et mérite d'être souligné .
Techniquement irréprochable ,Balaguero et Plaza réussissent un peu le fond mais transcendent la forme.

13/20.

Paul

La rencontre entre Gregg Mottola (SuperGrave) et le duo culte Simon Pegg et Nick Frost (Hot Fuzz ,Shaun of the Dead) était attendu depuis longtemps ,et à fait un buzz énorme auprès des nerdz en tout genre ,la perspective de cette alliance entre le meilleur de l'humour américain et anglais fis trépigner .D'autant plus lorsque le synopsis révéla la présence d'un alien au coeur de l'histoire.

Depuis 60 ans, Paul, un extraterrestre, vit sur terre et collabore avec le gouvernement américain. Il se cache à l'abri des regards dans une base militaire ultra secrète... Paul est à l'origine de tout ce qu’on a pu imaginer sur les extraterrestres, du merchandising aux scénarios de Rencontres du troisième type , E.T. ou encore X Files. Hélas pour lui, maintenant que le gouvernement américain lui a soutiré toutes les informations intéressantes sur la vie extraterrestre, il décide de se débarrasser de lui. Paul réussit alors à s'échapper et tombe nez à nez avec deux adolescents attardés fans de science-fiction qui sillonnent les États-Unis en camping car. Paul les convainc de l'emmener avec eux et de l'aider à quitter la terre. La tâche s’avère d'autant plus difficile pour nos deux "héros du dimanche" qui sont poursuivis par un flic implacable assisté de deux pieds nickelés du FBI...

Contre tout attente ,le trio Mottola/Pegg/Frost évolue dans un film formaté et grand public .Tant mieux ? Bien que très sympathique le film ne parvient pas à assumer ces folies et quelques gags ont un goût d'inachevé (le pétard) ,on sent une retenue de la part du trio(aussi à l'origine du scénar') .Une déception quand on sait que les dialogues (ultra) cruent de Supergrave faisait partie a 100% du scério .D'ailleurs quand le film s'aventure dans "le gros mot" ,le film devient carrément lourdingue...
Le film cite un nombre ipressionnant de film de science fiction tout au long du film ,certains brillant ,d'autres hilarant ,puis sympatoche... jusque l'overdose ...
Reste quelque séquences bien shootées et des moments vraiment hilarant ,mais le tout est un peu lourd...

11/20.

Le Secret Des Poignards Volants

Zhang Yimou ,cinéaste chinois ,connue pour Le Sorgho Rouge(1988) et Epouses et Concubines ,a surpris en commençant une trilogie sur les arts martiaux en 2002 avec Hero .Le Secret Des Poignards Volants en est le second opus (suivra La Cité Interdite).

En cette année 859, la Chine est ravagée par les conflits. La dynastie Tang, autrefois prospère, est sur le déclin, et le gouvernement corrompu s'épuise à lutter contre les groupes de rebelles toujours plus nombreux qui se dressent contre lui. La plus puissante de ces armées révolutionnaires et la plus prestigieuse de toutes est la Maison des Poignards Volants. Deux capitaines, Leo et Jin, sont envoyés pour capturer le mystérieux chef de cette redoutable armée.

Avec son scénario manipulateur à grosses ficelles ,Yimou signe un wu xia pian dans lequel les images aux couleurs crues ,la symétrie parfaite ,les combats épiques ...bref toute sa dextérité éclate à chaque plan .Même si son histoire est moins poussée et travaillée que Tigre Et Dragon ,elle met en situation des amants qui font s'aimer à la folie .Une folie qui explose dans une dernière séquence sublime ,sous une neige raillée par le sang . [le blanc de la neige =innocence et insouciance (le propre de l'amour)
                              le rouge du sang =l'amour(évidement) et la rage]

La sublime Zhang Ziyi une fois de plus nous touche de sa grâce et Yimou nous régale les yeux pour le meilleur.

17/20.
                           

Red Tails :la nouvelle bande-annonce!

mercredi 17 août 2011

La Planète des Singes: Le Commencement

Ruppert Wyatt, jeune réalisateur peu expérimenté et peu habitué aux gros budgets relance La Planète Des Singes ,une franchise qui a toujours trouvé son public mais pas les critiques. Mis à part l'original de Franklin J.Schaffner avec Charlton Heston en 1968 qui était un énorme chef d'oeuvre ,qui reste un des meilleurs films de science-fiction de l'Histoire. Les Évadés ,La Bataille ,Les Rescapés de La Planète des Singes et La Planète Des Singes de Tim Burton ,on se disait que le meilleur franchise sont les plus courtes ,les chiffres disaient le contraire .Mais le franchise avait besoin d'un vrai bon film ,et pas d'un énième pétard mouillé ... Mission accomplie ?

 Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme.

La franchise se relance après le flot artistique de Tim Burton(vous me le confirmerez mon très cher Young).
Wyatt filme des plans très longs(souvent à la limite du plan-séquence) à l'inverse d'un Michael Bay qui révolutionna les scènes d'action grâce à son célèbre montage "cut" .A mon sens(j'ai toujours affectionné les plans très étirés), Wyatt dynamise beaucoup plus ses(plutôt son ) climax grâce à son style très singulier ,même si le style de Bay est différent ,il reste ultra-efficace(parfois trop :attention aux crises d'épilepsie Michael ) et son innovation a été génial .Mais Wyatt apporte plus d'immersion avec ses plans longs qu'avec le "cut" de Bay ,surtout pour un film comme La Planète... dans lequel le climax est une scène de révolution(invasion?) est la notion d'immersion est donc importante (la scène d'invasion de Transformers 3 est une arnaque quand même ,le film a été vendue comme un film d'invasion ,et on a le droit a seulement trois plans coupés avec des fondus noirs inapropriés ...Remboursez!!! voilà c'était pour en finir avec Michael Bay). Le climax est donc virtuose ,mais l'histoire fait dans l'intelligence et l'exposition est minutieuse (à l'instar de Hulk d'Ang Lee). Quelques longueur et un casting inégale apparaissent .
Une des forces de ce film est l'intensité du personnages de Ceasar (Andy Serkis toujours magique), personnage fascinnant dans son parcours et dans sa personnalité .
Une prouesse technique ahurissante (Studios Weta ,quand vont ils arrêter avec leurs miracles!!!) et un scénar' solide font de ce film le meilleur de la franchise après celui de 1968, un épisode indispensable pour la saga.Malgré des ratés...
Un blockbuster avec un cerveau ,c'est rare donc profitons...Et quel climax !!!!!!!



The Lord Of The Rings: The Two Towers

2001, Peter Jackson réalise le début de la trilogie de l'oeuvre éponyme de Tolkien ,The Lord Of The Rings .
The Followship Of The Ring ,la première partie et un succès ,commercial et artistique ,et remporte 4 oscars.

Les deux Tours sont désormais unies. Le porteur de l’Anneau est en péril. La bataille pour a Terre du Milieu commence…Après la mort de Boromir et la disparition de Gandalf à Khazad-dûm, la Communauté s’est scindée en trois.
Perdus dans les collines d’Emyn Muil, Frodon et Sam découvrent qu’ils sont suivis par le mystérieux Gollum, une créature versatile corrompue par l’Anneau. Gollum promet de conduire les Hobbits jusqu’à la Porte Noire du Mordor. Sam n’accorde aucune confiance à ce nouveau compagnon, mais Frodon a pitié de l’ancien Porteur de l’Anneau…
A travers la Terre du Milieu, Aragorn, Legolas et Gimli font route vers le Rohan, le royaume assiégé de Théoden. Cet ancien grand roi, manipulé par l’espion de Saroumane, le sinistre Langue de Serpent, est désormais tombé sous la coupe du malfaisant Magicien.
Eowyn, la nièce du Roi, reconnaît en Aragorn un meneur d’hommes. Il est attiré par la jeune femme, mais Aragorn n’oublie pas son amour pour l’Elfe Arwen et le pacte qu’ils ont conclu tous deux.
Après son combat cataclysmique avec le Balrog, Gandalf revient sous l’apparence de Gandalf le Blanc et vient rappeler à Aragorn son destin : unir le peuple de Rohan et celui de la dernière place forte de la résistance humaine, le Gondor.
Entre-Temps, les Hobbits Merry et Pippin, prisonniers des Uruk-hai, se sont échappées et ont découvert dan la mystérieuse Forêt de Fangorn un allié inattendu : Sylvebarbe, gardien des arbres, représentant d’un ancien peuple végétal qui marche et parle et dont Saroumane a décimé la forêt.
Un casting toujours aussi impressionnant ,des images sublimes et des batailes maîtrisé(le gouffre de Helm!!!!!) comme jamais .Un scénario et un montage malin qui ne se perd jamis entre les aventures parallèles et les personnages (pourtant nombreux). Le scénario fait mouche dans ce second volet grâce à un discours romanesque et expose des préoccupations actuelle (destruction de l'environnement ,une paix perdue ,un monde amené à disparaître) Peter Jackson capte même de l'émotion et de la beauté pure (Arwen et Aragorn) bienvenue. Howard Shore continue un chef-d'oeuvre indispensable et culte .L'apparition de Gollum/Smeagol dynamite la saga ,grâce à se personnage si singulier et à la révolution technologique qu'il représente.
Jackson poursuit le voyage et l'immersion(totale) au sein de la terre du milieu avec toujours autant de maestria. Un enchainement de morceaux de bravoure teinté de moment de poèsie pure .


Tigre Et Dragon

Grâce à Tigre Et Dragon ,Ang Lee ,cinéaste Taïwanias se faisait connaître à Hollywood ,en effet le film recolta 4 Oscars en 2001 dont celui du meilleur film étranger .Ce succès permetta à Ang Lee de prendre les commandes d'un film Marvel, Hulk. Et de triomphé une nouvelle fois aux Oscars en 2006 avec Brokeback Mountain qui lui vaudra l'Oscar du meilleur réaisateur.

Dans la Chine du début du XVIIIe siècle, Li Mu Bai est un virtuose des arts martiaux. Las des combats, il décide de confier « Destinée », son épée légendaire, à Yu Shu Lien, une amie de longue date avec qui il a vécu de nombreuses aventures et à qui il n'ose pas avouer son amour. Celle-ci doit remettre la fameuse épée au seigneur Te, à la résidence duquel elle fait la connaissance de Jiao Long, la fille du gouverneur Yu, qui a été promise à un homme qu'elle n'aime pas et ferait tout pour mener une vie aussi libre que Shu Lien. Mais une fois la nuit tombée, un habile voleur parvient à dérober l'épée malgré tous les efforts de Shu Lien pour l'arrêter. Li Mu Bai, qui a appris que Jade la Hyène, meurtrière de son maître, se trouve à Pékin, et Shu Lien tentent de retrouver l'épée, Shu Lien soupçonnant que le voleur n'est autre que Jiao Long.
Jade la Hyène est également poursuivie par l'inspecteur Tsai, dont elle a tué l'épouse, et sa fille May. Tsai et May reçoivent l'aide de Bo, qui travaille pour le seigneur Te, et tous trois combattent Jade la Hyène. Sur le point d'être vaincus, ils sont sauvés par l'intervention de Li Mu Bai, qui est sur le point de tuer Jade la Hyène quand elle-même est sauvée par l'arrivée de son élève, qui n'est autre que le voleur de l'épée « Destinée ». Li Mu Bai lui propose de le prendre comme élève mais le mystérieux voleur refuse avant de s'enfuir avec Jade la Hyène, qui tue l'inspecteur Tsai. Jade la Hyène a ensuite une confrontation avec son élève, qui est effectivement Jiao Long, car elle a vu lors de son combat avec Li Mu Bai que celle-ci la surpassait désormais. Jiao Long reçoit ensuite la visite nocturne du bandit de grand chemin Nuage Noir, qu'elle a connu dans le désert et dont elle est devenue l'amante, car celui-ci cherche à la dissuader de se marier.

Le Wu Xia Pian:
Le wu xia pian (du mandarinwu, « martial », 俠 xia, « chevalerie » et pian, 片 « film ») de cinéma chinois, aussi appelé « film de sabre chinois », s'apparente au genre littéraire des romans de cape et d'épée (Wuxia).
Il apparaît dans le cinéma chinois dès les années 1920 sous l'influence de la « terreur blanche » instaurée par Tchang Kaï-chek à partir de 1926. L'un des tout premiers est Li Feifei : une chevalière errante (1925) mais c'est l'Incendie du monastère du lotus rouge en 1928 qui marque le premier grand succès du genre (il connaîtra dix-sept suites). Il est par la suite interdit par le régime communiste en 1931 et ne réapparaît qu'à la fin des années 1930 où il connaît un grand essor en particulier dans la région de Canton. La qualité inégale et le manque d'originalité des séries lassent progressivement les spectateurs qui ne se réintéressent au genre que dans les années 1950.
Au début des années 1960, c'est Hong Kong qui devient le principal producteur de film de ce genre. S'inspirant des films de sabre de l'âge d'or japonais (tels que les Sept Samouraïs d'Akira Kurosawa), la Shaw Brothers les adapte à la culture chinoise assurant au cinéma de Hong Kong une renommée mondiale. C'est à ce moment que les combats d'arts martiaux prennent une nouvelle dimension : plus longs, plus chorégraphiés, plus violents. Cette métamorphose s'accompagne d'un changement de langue, du mandarin de Shanghai au cantonais de Hong Kong.
Le grand public occidental a découvert ce genre traditionnel avec le succès mondial du film Tigre et dragon, de Ang Lee, avec Chow Yun-fat, Michelle Yeoh et Zhang Ziyi ainsi que Hero, de Zhang Yimou, avec Jet Li, Tony Leung Chiu-wai, Maggie Cheung et Zhang Ziyi et dernièrement le Secret des poignards volants de Zhang Yimou, avec Zhang Ziyi.
Le public occidental fut d'abord déconcerter par certains code du Wu Xia Pian ,les héros maîtrise certains aspects de la  gravité et possède des capacités physiques hors du commun...

Ang Lee signe une histoire épique qu'il privilégie au grand spectacle ,tout en faisant un grand film d'arts martiaux .L'histoire et le scénario sont très travaillés ,tout comme l'image (Oscar de la meilleur photo), les scènes aériennes sont sublimes (le combat dans les arbres), les combats sont ahurissants.
Le Wu Xia Pian magnifier par Ang Lee, dans un film romanesque et très impressionnat au scénario ultra-soigné pour un chef-d'oeuvre du genre .Et quel casting!!!


Super 8

J.J.Abrams, fan absolu de Steven Spielberg, réalise Super 8 produit par Spielberg, un film de monstre. Après M-I:3 et Star Trek (deux grands films mais aux franchises déjà existentes), Abrams fait "son" film avec "son" scénario. En effet, le récit est quasi-autobiogarphique...

Été 1979, une petite ville de l’Ohio. Alors qu'ils tournent un film en super 8, un groupe d’adolescents est témoin d'une spectaculaire catastrophe ferroviaire. Ils ne tardent pas à comprendre qu'il ne s'agit pas d'un accident. Peu après, des disparitions étonnantes et des événements inexplicables se produisent en ville, et la police tente de découvrir la vérité…

Abrams ,malgé les références annoncées, fait un film bien à lui ,original ,porte un regard très émouvant sur ces adolescents ,leurs rapports ,leurs attitudes .Plein d'humanité ,le film expose des enfants innocents ,qui rattrapent les erreurs des adultes (Joe et Alice s'aiment/leurs pères se detestent ; Joe fait confaince à l'extra-terrestre et l'écoute/les militaires et les chercheurs l'ont enfermé).

Joe(Joel Courtney) et Alice(Elle Fanning):
Leurs pères les privent de contact après le décès de la mère de Joe .La mère d' Alice aussi est absente (décédé?) pourtant se deuil commun ne les rapprochent pas .Ils font connaissance pendant le tournage du film de Charles(Riley Griffiths) ,au départ elle le rejette car son père est policier et qu'elle a pris la voiture de son père .Alors qu'ils ne se connaissent pas ,Alice représent "la plus jolie fille du collège si inaccessibles" , les potes très excité à l'idée qu'elle ait accepté mais Joe ,le plus reservé car plus perturbé et seule (son père noit son chagrin dans le travail) ,montre plus de calme et presque de la peur (timidié?). Mais Alice est vite touché par Joe ,car plus calme que ses potes tous si excités. Il montre des signes de protections et de tendresse auquels Alice n'est pas habituée et elle commence à se retrouver en lui . Elle son père noit son chagrin dans l'alcool. Mais les deux pères ,leurs rappel violement qu'il ne doivent plus se fréquenté. Trop tard... il décide de se revoir en cachette ,Joe paratage sa passion pour les maquettes ,le maquillage ,la peinture et le cinéma de genre en super 8 avec Alice .Lorsqu'il lui montre un Super 8 sur sa mère ,elle fond en larmes et à se moment prècis du film ,ils tombent amoureux et ne se quitteront plus jamais.

Elle Fanning est d'une grâce folle et Joel Courtney est une vraie révélation ,malgré les émotions Abrams fait un film non-dénué d'humour ,son scénario et malin ,juste(les dialogues entre les jeunes) ,et la trajet naratif est excellent.
A l'instar de Spielberg ,Abrams filme des plans très large ,mes ses mouvements de caméra sont ahurissants(le travelling latérale en plongée ,les enfants de dos au premier plan et le site du crash du train au second plan ,une MERVEILLE). Le film ne souffre d'aucune longueur .Une scène reste peu convaincante ;l'attaque de la station essence par l'extra terrestre (une musique qui ressemble étrangement aux Dents De La Mer et le désir de ne pas montrer l'E.T de Abrams est trop surligné .Le travelling latérale dans la gare (transformé en camp pour les habitants qui ont fuient la ville) qui s'achève sur un plan identique à E.T(deux hommes discutent derrière une toile de tante en ombre chinoise), est égalemment trop mécannique.

La mise en scène virtuose de Abrams et son scénario génial ,habile mélange d'humour ,d'épouvante ,et d'émotion pure font de Super 8, le meilleur film de son auteur à ce jour ,il révèle en prime de jeunes comédiens très talentueux (Joel Courtney ,Ryan Lee...).
Super Film.


lundi 15 août 2011


Tron Legacy

1982, Tron de Steven Lisberger ,produit Disney ,ravissait une génération de fans .Le film était devenu culte mais sous-éstimé. En 2008, Disney annonce Tr2n ,200 millions de dollars de budget et Joseph Kosinski dont ce sera le premier film .En 2009, le film commence son buzz grâce à un teaser qui est en fait le bout d'essai tourné pour vérifier si les effets spéciaux tiendrait la route.

Sam Flynn(Garett Hedlund), 27 ans, est l'orphelin de Kevin Flynn(Jeff Bridges) ,mystérieusement disparu. Sam est solitaire et délinquants et peine à trouver sa place .Un soir ,après avoir reçu un message ,il revient à la salle de jeux de son père et est aspirer dans un univers virtuel dans lequel il retrouve son père .

Kosinski livre une mise en scène superbe ,la plongée dans cet univers virtuel est totale. Malgré des erreurs de rythme ici et là ,des dialogues pas toujours bien écrits et un Michaël Sheen pathétique, l'ampleur des morceaux de bravoure font oublier les imperfections .Sans tomber dans la surenchère (une des forces du film) Kosinski montre des images bluffantes et des poursuites impressionnantes. Les Daft Punk magnifient chaque plan de leur musique inoubliable. La magnifique Olivia Wilde est parfaite et la 3D bluffante.
L'influence Disney est moins présente que dans le décevant Alice de Tim Burton. Le scénario parfois un peu lisse aborde de façon très touchante les relations père/fils. Je tiens à mettre en avant le raccord enfant:adulte de Sam au début du film très réussit et inattendu.
Un ouragan visuel qui emporte tout sur son passage.


Hell Driver

Pour son deuxième film ,le frenchie Patrick Lussier(Meurtres à la St-Valentin 3D), s'essaye à la série B pure .

Milton(Nicolas Cage), tout récemment échapper dans l'enfer ,où il séjournait, est prêt à tout pour rattraper les fanatiques qui ont assassiné sa fille et kidnappé le bébé de celle-ci pour le sacrifier à la prochaine pleine lune. Lors de sa croisade il rencontre Pipper(Amber Heard) une serveuse farouche qui décide l'aidé. Ensemble ils se lancent à la poursuite de Jonah King(Billy Burke) et ses adeptes, du Colorado à la Louisiane. Pourtant, le chasseur pourrait bien devenir le gibier… Un homme mystérieux aux pouvoirs surnaturels, Le Comptable(William Fichtner), est lui-même à la recherche de Milton.

Lussier livre une très honnête série B qui ne s'encombre pas d'un scénario trop compliqué ni de 1er degrès ,et c'est tant mieux! Les ingrédients sont là et donne une recette savoureuse. La plastique atomique de Amber Heard parvient à éclipser la présence monolithique de Nicolas Cage. Les (nombreuses)scènes d'action sont soignées malgré une 3D peu convaincante et une photo bizarre.
Un road-movie sauvage drôle et trash (la scène de "baise/tuerie" é-norme!!!) mais pas encore au niveau du tandem Tarantino/Rodriguez. Jouissif !


The Wrestler

Darren Aronofski entame un diptyque ,il fait remonter Mickey Rourke sur le ring et remporte le Lion D'or à Venise.


Randy"The Ram"Robinson(Mickey Rourke) est catcheur .C'est sa vie .Il n'a rien d'autre que ses fans et ses amis du catch ,il habite un mobil-home riquiqui ,une vraie amie ,Pam "Cassidy"(Marisa Tomei) ,elle est strip-teaseuse ou plutôt elle ne l'ait pas , elle est aman...et sa fille, Stéphanie (Evan Rachel Wood), qu'il ne voit plus. Un soir, alors qu'il sort d'un combat ,il est victime d'une attaque cardiaque. Pour lui le catch c'est fini ,il est anéanti et seule .Sur les conseils de Pam ,il décide de recoller les morceaux avec sa fille qui le méprise .

Aronofski livre un film puissant et beau sur un homme torturé. Poignant, le film tire sa force d'un scénario très cru et démonstratif .Un scénario qui explore la notion de sacrifice ,le sacrifice de Randy qui mutile son corps pour son art, jusqu'au bout; le sacrifice de Pam qui fait du strip-tease pour pouvoir s'installé dans une maison avec son fils .Le réalisateur filme les dos comme des visages et expérimente le scop pour magnifier l'hiver de Pennsylvanie .Outre des scènes de catch réellement impressionnantes caméra à l'épaule et les plans très serré ,Aronofski renouvelle sa mise en scène a chaque film(inédit pour un cinéaste aujourd'hui). Clint Mansell offre un thème doux et solitaire brillant qui contribue à une b.o. rock 80'es
Mickey Rourke, dans un rôle quasi-autobiographique ,signe une performance qui laisse K-O(la scène où il supplie sa fille de ne pas le détesté malgé ses erreurs et déchirante), le grand acteur est toujours , il est même meilleur...
Une réalisation sublime, une histoire bouleversante , un acteur au sommet , une réussite !