Black Swan :Perfect ?

En 2009, Darren Aronofsky (Requiem For A Dream) entame un dyptique avec The Wrestler ,un film qui suit le parcours Randy "The Ram" Robinson(Mickey Rourke bouleversant) ex-star du catch qui survit a une attaque cardiaque. Le film s'interessait à la rédemption de cet homme dans l'incapacité de faire la seule chose qu'il savait faire à cause de sa santé , cette rédemption se traduisait à travers sa relation avec sa fille avec qui il essayait de se réconcilier. Surtout ,il traitait du sacrifice pour le l'art .

Dans Black Swan ,c'est a peu près la même chose .Nina est une danseuse de ballet qui rêve d'atteindre la perfection à chacun de ses mouvements .Thomas Leroy (Vincent Cassel),le chef de la compagnie de ballet annonce le premier spectacle de la nouvel saison :Swan Lake. Manipulateur ,Leroy organise une audition de but en blanc pour surprendre les danseuses .L'originalité de son spectacle :une seule et même danseuse incarnera le cygne blanc et le cygne noir . Nina est retenue pour le rôle tandis que l'ancienne star de la compagnie Beth (Winona Ryder) se retire avant d'avoir un terrible accident le lendemain de la présentation de Nina entant que nouvel "reine des cygnes". Cet accident déstabilise Nina ainsi Thomas qui multiplie les avances afin de trouvé en elle le Black Swan. L'arrivée de Lilly(Mila Kunis) ,une danseuse imparfaite mais sensuel ,dans la compagnie trouble Nina .Elle ne cesse d'avoir des visions d'elle-même, et une inquiètante marque sur son épaule refuse de disparaitre.

Aronofsky livre une oeuvre d'une grâce et d'une beauté incroyable ,qui laisse sans voix. Il trouve des plans parfaits ,des séquences parfaites (la scène de boite de niut est incroyable).Lui et Mark Heyman (également scénariste sur The Wrestler) intoduise le problème schysophrénique de Nina d'une manière très habile .La musique du redoutable Clint Mansell (Requiem For A Dream)ne s'éloigne jamais de Tchaïkovski même lorsque le film bascule dans l'horreur .Le final ,un climax de 30min est un choc émotionnelle(personnelle) et artistique rare. Pourtant on ne peut s'empêcher d'être parfois exaspérer par des plans trop surlignés qui déstabilise la dramaturgie d'un tout qui aurait pût atteindre un niveau cinématographique quasiment jamais vu.

Natalie Portman ,elle est de tous les plans et elle transcende le film (et sa carrière) à chaque expressions, chaque geste ,chaque parole. Elle atteint la perfection.

D'ores et déjà un des sommets de 2011.