samedi 11 février 2012

A.I.



Après le décès de Stanley Kubrick en 1999, Steven Spielberg décide de reprendre se qui aurait été son prochain film. A partir de bride de scénario et de tonnes de story-board Spielberg revient à la science-fiction et rend hommage a feux-Kubrick.

Dans un XXIe siècle, où la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables et provoqué famines et exodes, les méchas sont devenus essentiel dans la vie des humains. Un jour le professeur Hobby met au point un mécha-enfant capable d'aimer. Il fait son entrée chez Monica et Henry, un couple dont le fils unique est cryogéniser dans l'attente d'un remède contre sa grave maladie.

Pour changer Spielberg s'attaque à l'enfance abandonné en la perdant dans un monde qu'elle ne connaît pas et qu'elle n'arrive pas à comprendre. Une scène d'ouverture d'anthologie d'un point de vue de la mise en scène et du scénario instaure un climat dans lequel l'humain est méconnaissable. Leur monde (le nôtre dans 100 ans ?) est un univers pré-apocalyptique dans lequel le bonheur semble être éteint, ensevelit sous les océans (métaphore montré très explicitement montré par Spielberg vers la fin du monde). Il montre en une séquence l'homme et son rapport avec le méchas !
C'est dans ce monde inquiétant que David (qu'il filme à travers des prismes durant tout le film), petit mécha différent, évolue. Il ne montre aucun sentiment, jusqu'à ce que Monica devienne sa maman en le programmant. A ce moment Spielberg se concentre sur son personnage principal et ses péripéties qui vont conduire sa mère apeurée et poussé par l'inquiétude à l'abandon. Scène déchirante dans laquelle éclate toute la douleur de la mère (pas de la propriétaire du mécha).
A partir de cette magnifique scène (et les premières larmes) Spielberg assure une aventure dans laquelle David va faire la connaissance d'autres personnages torturé (au sens propre), ses semblables, les méchas. Parmi eux, GigoloJoe, un mécha d'amour. Un personnage particulièrement attachant (Jude Law aux mimiques irrésistibles).
Le film comporte à mon sens le plus beau plan de la filmo de Steven Spielberg. Lorsque David se jette de l'immeuble du professeur Hobby. GigoloJoe l'attend dans l'hélicoptère. Il est vue à travers la vitre du véhicule (encore un prisme) le corps de David se dessine en reflet sur la vitre et sa chute se fait une larme qui descend sur la joue de Joe. Ce plan, le plus beau esthétiquement et aussi très fort car les méchas, incapable d'émotion ne sont pas programmer pour pleurer. Pourtant Spielberg en trouve le moyen, durant un cours instant, insonorisé, il rend les méchas humain (pleures, suicide).

Ces méchas, les personnages principaux, sont les rejetons innocent d'une humanité brisé qui vit par substitution. En effet, ils se réfugient dans la forêt, seul endroit de végétation du film.

Cette idée de l'humanité enfouit mais par moment retrouvé est illustré à la toute fin du film lorsque les méchas retrouvent David 2000 ans plus tard. Il est l'héritage de l'humanité, de sa bonté et de sa grandeur. Ces méchas présents à la fin (méchas, oui oui ! méchas ! pas E.T.s ! méchas!!!) accordent une faveur à David parvient à réaliser son rêve. Puis le film s'éteint tel une batterie épuiser...
Spielberg nous ayant encore une fois fait rêver, réfléchir, s'interroger, pleurer et mis une grande baffe dans notre geule !!!

Épaulé par les éternels Kaminski à la photo et Williams à la musique, Spielberg livre un magnifique conte de science fiction.

Si bouleversant et complexe et en même temps visuellement spectaculaire, le génie Spielberg nous colle une grosse claque.
Mon Spielberg préféré...







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