mercredi 18 janvier 2012

Gangs Of New York



Sortit en 2002, ce fil marque la première collaboration entre Leonardo DiCaprio et Matrin Scorsese. Encore New York et son immigration est au coeur de ce récit historique. Cependant le film est un énorme échec aux Oscars: 0 récompense sur 10 nominations.

En 1846, à New York, un conflit oppose les Natives emmener par Bill Le Boucheret les Dead Rabbits diriger par le prêtre Vallon. Les premiers veulent le contrôle du territoire et la dissolution des Dead Rabbits. Ceux-ci veulent simplement vivre en hommes libre en Amérique.
Le quartieer des Five Points est alors le théâtre de leur combat qui voient les Natives l'emporter; Bill Le Boucher tue Vallon sous les yeux de son fils.
16 ans plus tard, il revient aux Five Points pour venger le nom de son père sous le pseudonyme d'Amstrerdam. Il va alors se rapprocher de Bill et essayer de s'en faire un allié pour pouvoir assouvir sa vengeance.

Le film commence sous une tornade de violence et de sang, très esthétiquement mis en scène où le sang brûle la neige de New York. Soutenu par une musique tantôt planante, tantôt électrisante et parfois guerrière du nouveau fidèle Howard Shore (The Lord Of The Rings).
Après cette longue intro (éprouvante), Scorsese dévoile un merveilleux raccord temporelle fondu enchainé sur DiCaprio. On découvre alors le personnage du fils de Vallon, qui à peine sortit de 16 ans maison de correction jette sa Bible dans l'eau. Une image très forte qui pourtant prend tout son sens dans le troisième acte du film. En effet, après s'être de la religion (il lui tourne le dos), il va prendre conscience qu'elle l'aidera dans sa quête. On suit un personnage qui ne cesse d'évoluer de gagner en maturité. Et il va utiliser la religion pour (ré)unir les siens contre un ennemi.
Dans ce film Scorsese explore des personnages très complexe (Bill se confiant à Vallon dans une scène bouleversante de grâce, sur un monologue magistralement écrite).

Le film vous prend à la gorge avec son immersion New Yorkaise dont la reconstitution de chaque quartier est bossé à fond (je vous déconbseille le support DVD dont l'image est vraiment cracra). Travelling sublime dont lequel Scorsese dépeint en un plan-séquence magique les classes sociales du New York du 19ème siècle.
Pour en finir avec la virtuosité technique de Scorsese il faut parler du climax inouï dans la forme et inattendue dans le fond (je n'en dis pas plus pour ne rien spoiler).

Un Scorsese plus spectaculaire mais toujours aussi cinématographiquement génial porté par une virtuosité scénaristique et un duel d'actuers juste impressionnant.
Un grand film de d'un grand réalisateur.



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