lundi 2 janvier 2012

Hugo Cabret



Après Howard Hughes, Scorsese s'intéresse à un autre grand homme du cinéma. Mais cette fois c'est de Georges Méliès dont il est question. Ceci à travers l'histoire de Hugo Cabret adapté d'un best-seller.

Hugo Cabret est orphelin, il vie au coeur de la gare St-Lazard. Il entretient la quête de réparer un mystérieux automate que lui à léguer son père. Cette quête va le conduire sur le mystérieux Papa Georges. Avec Isabel, elle aussi orpheline recueillit par Papa Georges, il vont découvert un extra-ordinaire secret.

Scorsese, se lance dans une aventure pour enfant avec pour nouvel outil la 3D.
Une technologie qu'il va manier pour servir le récit (à l'instar d'un Cameron) mais cette fois de façon très explicite. Il l'utilise pour faire de nombreux parallèles avec le cinéma de jadis. En effet il confronte la 3D, nec plus ultra de la technologie et des effets spéciaux d'aujourd'hui à ceux d'antan. Parallèle également avec le train des Lumières qui fonçait sur les spectateur et parallèle avec la scène de l'horloge avec un titre qui m'échappe ...désolé... Le réalisateur de Taxi Driver utilise également des effets spéciaux rétro pour certains passage (la mort du père Cabret, la sourit de Méliès).
A l'aide de sa 3D incroyablement réussit (ALLÉLUIA !!!) Scorsese, dont la virtuosité de mise en scène n'est plus à prouver, atteint de nouveau des sommets à travers un premier plan féerique, un crash de train spectaculaire ou une séquence de Méliès racontée par Méliès (Kingsley) qui est un pure moment de grâce.
L'architecture de la gare instauré par Scorsese profite à son côté aventure du propos.


Ceci sans sacrifier son scénario sur l'autel d'un film pour gamin classique. Malgré quelques passages un peu trop larmoyant (je trouve), Scorsese parvient à regarder ses personnages avec tendresse et leurs quêtes (chacun des personnages en ont une !) est magnifiquement mis en image pour tout les personnages (comme des petits courts réservés à chacun). Le casting est aux petits oignons, (sans doute renforcé par le fait qu'il n'y ait pas grosse grosse stars hollywoodiennes archi-médiatiser) dont chaque personnage à son importance et son impact émotionnelle.

Pour la nostalgie de ces dernières heures (The Artist) le film de Scorsese accumule de nombreuses références et son propos est parfois destabiliser par sa campagne de restauration de films cultes et/ou oubliés, on snet la moralité de pacotille qui pointe le bout de son nez, mais désamorcé miraculeusement par un final de toute beauté.

Pas seulement réservé aux gosses ou aux experts, cette nouvelle réussite de Scorsese montre que le réal' sait toucher à tout.
Le casting réjouissant et l'immersion dans le Paris des années 20 procure une joie conte bienvenu.

Une merveille de mise en scène au service d'une jolie histoire : beau film.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire