lundi 2 janvier 2012

Intouchables



Après avoir trouvé leur public avec leurs comédies sympathique, Nos Jours Heureux, Tellement Proches, Eric Toledano et Olivier Nakache reviennent avec Intouchables inspiré d'une histoire vraie.

Philippe est tétraplégique et recherche un aide soignant. Un jour il tombe sur Driss qui vient faire signer un papier pour toucher ses ASSEDIC, mais il décide de l'engagé. Les deux hommes ne vont pas tarder à se lier d'amitié.

Avec Intouchables, le duo Nkache/Toledano entrent dans l'Histoire de la comédie française, grâce à un autre duo, Sy/Cluzet qui fait des étincelles par une alchimie très naturel à l'écran.
On assiste avec un grand plaisir à des scènes comiques d'anthologies (que je ne citerait pas pour ne pas gâcher la surprise à ceux qui ne l'ont pas vu). Les vannes et les situations désopilantes se succèdent et procure une dose de fou rire rarement vue dans le ciné français.
En dehors de séquences drollissime dont Omar Sy est souvent le détonateur, des moments de bonheur fuient de la caméra pour nous faire esquisser un sourire béat.

Sans sombrer dans le piège pourtant gigantesque du pathos que le sujet avait tisser, le scénario préfèrent la tendresse aux larmes. Ça c'est très rare dans le ciné français (Les Petits Mouchoirs) de privilégier les émotions pure, l'optimisme et l'espoir plutôt que des sentiments si facile que le deuil ou l'abandon.

Le film, contre toute attente, se révèle également très intéressante cinématographiquement. On avait remarqué le trajet narratif intéressant de Tellement Proche mais Intouchables est également visuellement neuf dans le cinéma français.
Ainsi on peut apprécier le prologue incroyable (digne d'un petit Drive), une photo nocturne superbe et des lumineux sur le visage Cluzet à travers la vitre de la Maserati. La poursuite s'achève sur un superbe moment de plaisir, les deux se mettent à chanter a tue tête dans la voiture, alors qu'il sont esquortés par des policiers paniqués, Énorme ! Le vol en parapente est une merveille technique, mais aussi un grand moment d'évasion.
On abordant des sujets basique tel que l'acceptation de l'autre, les différences culturelles et sociales, la famille, la précarités, les réalisateurs évitent les condescendances larmoyantes et libèrent des messages d'espoir.

Une formule anti-dépressive révolutionnaire qui réserve des moments de comédies cultes, de tendresse, de surprise, d'espoir.
Une fable pronfondément humaine et tellement drôle. Un film qui prouve (au niveau international) que la comédie n'est pas un sous-genre pour le grand public qui n'y connait rien en ciné. Une noble comédie, donc, peut-être la meilleur de ses dernières années au niveau international (avec Tropic Thunder et Tha Hangover).

Un film d'une humanité rare, qui vous colle une bonne grosse banane.

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