dimanche 29 janvier 2012

Gladiator



Sortit en 2000, le film de Ridley Scott sera un immense succès public, critique et commercial. Il remporte 5 Oscars dont meilleur film, réalisateur, acteur. Il ressuscite le péplum et fait Russel Crowe une star !

Le général romain Maximus est le plus fidèle soutien de l'empereur Marc Aurèle, qu'il a conduit de victoire en victoire avec une bravoure et un dévouement exemplaires. Jaloux du prestige de Maximus, et plus encore de l'amour que lui voue l'empereur, le fils de Marc Aurèle, Commode, s'arroge brutalement le pouvoir, puis ordonne l'arrestation du général et son exécution. Maximus échappe à ses assassins mais ne peut empêcher le massacre de sa famille. Capturé par un marchand d'esclaves, il devient gladiateur et prépare sa vengeance.

Avec ce film d'aventures épique Scott marque (encore) l'Histoire du ciné. Son film s'inscrit comme une aventure humaine inoubliable.
Doté de la reconstitution historique le plus impressionnante de tous les temps, le film fait évoluer des personnages profondément attaché au spectateurs. Une immersion renforcé par des combats géniaux (ils ne paraissent pas trop chorégraphiés et ça renforce le réalisme), des acteurs au top (Russel Crowe : perfection).

Dès les premières minutes on a le souffle coupé par la bataille la plus impressionnante jamais filmé (oui oui !), des combats époustouflant et épique qui sont depuis rentrer dans les anales.
Mais Gladiator ce n'est pas seulement des combats et des batailles de malade ! C'est aussi et surtout l'histoire d'un homme qui se fait trahir et qui perd tout. L'histoire de sa vengeance, un sentiment violent mais qui ne ternit jamais le héros. Ce héros, peut-être un des meilleurs de l'Histoire, représente la liberté et le courage pour ceux qui sont esclaves de l'autorité supérieur, le peuple l'acclame et ses amis sont près à mourir pour lui.
Finalement ( attention spoiler) il meurt mais il libère les esclaves et là Maximus est allongé sur le sable du Colisée et Lucilla, son ami jusqu'au bout, clame son courage devant le peuple et les gladiateurs tandis que Maximus rentre chez lui rejoindre sa femme et son fils sur un morceaux d'anthologie de Hans Zimmer et Lisa Gerrard qui me fait pleurer comme une madeleine.

Pour des larmes il y en a des larmes dans Gladiator. Sans jamais tomber dans le pathos de péplum du pauvre Scott préfère confronter ses personnages dans leur sentiment personnel et les dévoiler directement au spectateur (parfois violemment), tel que cette scène (uniquement disponible dans la version longue) dans laquelle Commode frappe le buste de son père avec son glaive et toute la rage de sa jalousie et de son impuissance.

Cette justesse dans les sentiments dégager par des personnages aux personnalité incroyable anime le spectateur d'un émotion particulière. Etre heureux avec Maximus lorsqu'il rit avec Juba, avoir la même hargne lorsqu'il décime ses adversaires ou être tant bouleverser lorsqu'il perd sa famille est rare dans le cinéma.

On assiste à une véritable anthologie qui ne s'arrête jamais durant 2h45 de grâce, de spectacle, de beauté et de larmes !

Un film qui reste dans les mémoires pour toujours, le Scott des chefs d'oeuvres offre un film intemporel, le meilleur péplum et l'une des plus histoires du cinéma américain.


What we do in life echoes in eternity dit Maximus.







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