dimanche 16 octobre 2011

Drive



Nicolas Windding Refn ,l'homme de la trilogie Pusher et de Valahalla Rising ,arrive à Cannes avec Drive un polar noir comme la nuit et repart avec un Prix de la Mise en Scène...

Un jeune homme solitaire, "The Driver", conduit le jour à Hollywood pour le cinéma en tant que cascadeur et la nuit pour des truands. Ultra professionnel et peu bavard, il a son propre code de conduite. Jamais il n’a pris part aux crimes de ses employeurs autrement qu’en conduisant - et au volant, il est le meilleur !
Shannon, le manager qui lui décroche tous ses contrats, propose à Bernie Rose, un malfrat notoire, d’investir dans un véhicule pour que son poulain puisse affronter les circuits de stock-car professionnels. Celui-ci accepte mais impose son associé, Nino, dans le projet.
C’est alors que la route du pilote croise celle d’Irene et de son jeune fils. Pour la première fois de sa vie, il n’est plus seul.
Lorsque le mari d’Irene sort de prison et se retrouve enrôlé de force dans un braquage pour s’acquitter d’une dette, il décide pourtant de lui venir en aide. L’expédition tourne mal…
Doublé par ses commanditaires, et obsédé par les risques qui pèsent sur Irene, il n’a dès lors pas d’autre alternative que de les traquer un à un…


A la croisé des genres entre Mann ,Croenenberg et Scorsese ,Refn engendre un film énorme ,instantanément culte ,qui joue sur un personnage ambiguë et une mise en scène juste impressionnante justement récompensé à Cannes.
Car le film c'est avant tout Driver ,Le Chauffeur ,un personnage principal dont on ne connaîtra jamais le nom .Ce personnage peut-être un des plus profond et des plus abouti de ces dernières décennies ,pourtant assez avare en mot ,il révèle tout au long du film une personnalité inquiétante et de plus en plus sombre.
Lorsque le film s'éloigne des cascades et des crissements de pneu pour le pure ciné indé ricain, on a définitivement la preuve que Refn maîtrise complètement les éléments scénaristiques ô combien difficiles qui lui sont imposés. Ces ralentis remarquable et ces explosions de violence contraste avec ces scènes de sérénité exploré dans cette (longue) partie du film où les protagonistes se retrouvent au bord d'un ruisseau avec une photo solaire de toute beauté ou d'un dîner au cours l'amitié va faire obstacle à l'amour.

Avec une virtuosité incroyable Nicolas Windding Refn ne tombe jamais dans le piège du film de bagnole ,de gangster ,de vengeance ,d'action ou du pure exercice de style foireux .Ryan Gosling interprète avec classe ce personnage si difficile et joue à merveille une timidité qui lui va bien.

Jamais les fulgurances de mise en scène (le prologue, les poursuites...) ne sacrifie le récit sur l'autel d'une réalisation stylisé mais jamais prétentieuse.

Un film déjà culte ,un modèle de ce que pourrait être le cinéma Hollywoodien si il avait plus de couilles .

Une mise en scène mythique ,des acteurs immense ,un scénario d'une justesse folle, une b.o planante et ... des couilles :la recette parfaite pour un nouveau classique .

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