dimanche 16 octobre 2011

Pater



Alain Cavalier ,réalisateur français emblématique, retrouve Cannes et un acteur ,depuis Thrérèse en 1986 et son Prix du Jury ,Cavalier n'avait plus diriger d'acteur ,il s'illustrait dans des courts sur la classe ouvrière et sur des métiers en voie de disparition.
Avec Pater ,Cavalier revient à Cannes ,avec succès : 17minutes d'ovation .

Pendant un an ils se sont vus et ils se sont filmés. Le cinéaste et le comédien, le président et son 1er ministre, Alain Cavalier et Vincent Lindon. Dans "Pater", vous les verrez à la fois dans la vie et dans une fiction qu’ils ont inventée ensemble.

Réalité ? Fiction ? Dans tout les cas le cinéma est au coeur des deux .Cavalier et Lindon jouent au chat et à la souris ,dans un film au propos bluffant.
Entre deux dialogues acérés ,des moments de pure beauté ,est des discours alarmants sur notre société.
Quel que soir l'univers dans lequel on évolue ,on sent que le bonhomme connaît le cinéma ,à l'image de la scène finale :MERVEILLEUSE !
Vincent Lindon est incroyable dans le film ,son interprétation contribue certainement à cette déstabilisation entre réalité et fiction .Car le rôle d'un acteur n'est il pas d'être le plus crédible possible en essayant de nous faire croire que la fiction est réel.
Même si le film est complexe on ne perd jamais le file de la mise en scène ,très "cinéma du réel", alors qu'elle peut souvent paraître comme un artifice qui s'essouffle. Et les quelques longueurs viennent malheureusement parasité la fluidité du récit .

-Ce n'est rien ,rien du tout ,c'est irréel ,c'est du cinéma ..."
-Bah ,c'est réel si c'est du cinéma !

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