mardi 27 décembre 2011



 Paul Greengrass, remarqué grâce à son téléfilm Ours d'Or, Bloody Sunday puis avec Vol 93 prend les reines de la saga Bourne dès le deuxième épisode.


Jason Bourne continue sa quête d'identité à travers le monde après avoir perdu sa moitié en Inde. Cette fois plus que son passé, la vengeance le motive. 


Après un premier épisode assez sympatoche et un deuxième un peu plus explosif. La saga Bourne se distingue des autres grâce à son personnage amnésique attachant et des scènes d'actions réalistes.
Le troisième est cette fois ultra-spectaculaire. Greengrass décide de filmer 95% du film caméra à l'épaule. Procédé éprouvant qui n'entache pourtant pas la lisibilité des scènes d'actions(moyennement maîtriser dans un Quantum Of Solace par exemple).
Les (longues) séquences sont donc d'une grande maîtrise et d'une grande énergie. Cinématographiquement certaines sont carrément de purs joyaux de mise en scène. On oubliera pas de si tôt la poursuite sur les toits de Tanger ou encore la mano à mano contre l'agent Desh à Tanger également qui compte parmi les meilleurs de l'Histoire.


Le scénario de Tony Gilroy (adapté des romans de Robert Lundlum) passe par des dialogues sublimes et vifs; offre des moments de manipulations totalement incroyable (Bourne à New York).
La structure très casse-gueule du "film à l'international" (Turin, Londres, Madrid, Paris, Tanger, New York) parvient à éviter la carte postale à chaque fois et le specateur ne se perd jamais.


Avec sa virtuosité technique et son scénario génial The Bourne Ultimatum est un des meilleurs film d'action jamais réalisé.


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