jeudi 22 décembre 2011

L'Ordre et la Morale



Depuis 15 ans Mathieu Kassovitz voulait faire un film sur l'affaire de la grotte d'Ouvéa. Un sujet délicat, mais que le réalisatuer de "La Haine" est finalement parvenu à aboutir pour son nouveau film après l'échec de Babylon A.D.
Présenté à Sarlat cette année ,avec Kasso himself ,le film a remporté les 3 prix majeur (Prix de Jury, Prix du Jury TPS STAR , et Prix du Public).

Avril 1988, Île d'Ouvéa, Nouvelle-Calédonie.
30 gendarmes retenus en otage par un groupe d'indépendantistes Kanak.
300 militaires envoyés depuis la France pour rétablir l'ordre.
2 hommes face à face : Philippe Legorjus, capitaine du GIGN et Alphonse Dianou, chef des preneurs d’otages.
À travers des valeurs communes, ils vont tenter de faire triompher le dialogue.
Mais en pleine période d'élection présidentielle, lorsque les enjeux sont politiques, l’ordre n’est pas toujours dicté par la morale...
Dans le cinéma français, parfois, on prend une claque ... L'Ordre et la Morale. Le cinéma français brille (Des Hommes et des Dieux) parfois jusqu'à la perfection (The Artist) mais la vraie claquasse frenchie de l'année c'est bel et bien Kasso qui nous l'inflige avec son film.

Mais cette fois le ciné français se la joue film de guerre épique à l'instar d'un Apocalypse Now (dont le film tire des références appuyées) et/ou Platoon.
Le vrai choc c'est la mise en scène de Kasso, une scène d'hélico qui entre au panthéon, en surpassant Micheal Bay.
Et un plan-séquence de fou, un assaut militaire de 5 minutes caméra porté .... à couper le souffle.


Mais il serait peu approprier de qualifier le propos de Kassovitz comme ultra-indépendantiste. On put lire dans la presse que Kasso à un problème de point de vue, qu'il est maladroit par rapport à ça... mes ******* oui !
A ce moment là on dit que le Spielberg de Schindler est maladroit par rapport à son point de vue par rapport aux juifs .... mais ce sont les victimes !!! L'Ordre et la Morale parle d'êtres humains qui font une révolution (comme les français en 1789 je vous signale) et qui se font trahir et tués pour la plupart. Ces gens voulait leur indépendance (comme les français jadis) et ne l'on toujours pas. Le film traite de ce qu'il s'est passé, il ya une prise de partit évidente dès le début du projet; les kanaks ont été victimes du gouvernement français alors en pleine période d'éléction.

Outre la force de son récit dynamiter par la vituosité de sa mise en scène, Kasso épate en tant qu'acteur, sa sobriété et son dilemme qui le tiraille jusqu'au plus profond (l'ordre ou la morale ?) ressort parfaitement sur son visage.

Un film dur à tourné (la photo ensoleillé m'impressionne car elle est en décalage avec le chaos du conflit) et à traiter (l'indépendance des kanaks est toujours d'actualité).

Quand la mise en scène d'un cinéaste atteint la perfection dont chaque plan es un morceaux de bravoure et/ou un moment d'émotion très intense. Le trajet narratif en forme de compte à rebours est haletant.
Le film traite aussi de confiance (le J-1 m'a tiré ls larmes) et appel à la révolte (le discours de Chirac et les intertitres finals sont édifiants).



Ci-contre Kasso au Festival de Sarlat avec votre humble blogger ...





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