mercredi 17 août 2011

La Planète des Singes: Le Commencement

Ruppert Wyatt, jeune réalisateur peu expérimenté et peu habitué aux gros budgets relance La Planète Des Singes ,une franchise qui a toujours trouvé son public mais pas les critiques. Mis à part l'original de Franklin J.Schaffner avec Charlton Heston en 1968 qui était un énorme chef d'oeuvre ,qui reste un des meilleurs films de science-fiction de l'Histoire. Les Évadés ,La Bataille ,Les Rescapés de La Planète des Singes et La Planète Des Singes de Tim Burton ,on se disait que le meilleur franchise sont les plus courtes ,les chiffres disaient le contraire .Mais le franchise avait besoin d'un vrai bon film ,et pas d'un énième pétard mouillé ... Mission accomplie ?

 Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César, est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Mais trahi par les humains qui l’entourent et en qui il avait confiance, il va mener le soulèvement de toute son espèce contre l’Homme.

La franchise se relance après le flot artistique de Tim Burton(vous me le confirmerez mon très cher Young).
Wyatt filme des plans très longs(souvent à la limite du plan-séquence) à l'inverse d'un Michael Bay qui révolutionna les scènes d'action grâce à son célèbre montage "cut" .A mon sens(j'ai toujours affectionné les plans très étirés), Wyatt dynamise beaucoup plus ses(plutôt son ) climax grâce à son style très singulier ,même si le style de Bay est différent ,il reste ultra-efficace(parfois trop :attention aux crises d'épilepsie Michael ) et son innovation a été génial .Mais Wyatt apporte plus d'immersion avec ses plans longs qu'avec le "cut" de Bay ,surtout pour un film comme La Planète... dans lequel le climax est une scène de révolution(invasion?) est la notion d'immersion est donc importante (la scène d'invasion de Transformers 3 est une arnaque quand même ,le film a été vendue comme un film d'invasion ,et on a le droit a seulement trois plans coupés avec des fondus noirs inapropriés ...Remboursez!!! voilà c'était pour en finir avec Michael Bay). Le climax est donc virtuose ,mais l'histoire fait dans l'intelligence et l'exposition est minutieuse (à l'instar de Hulk d'Ang Lee). Quelques longueur et un casting inégale apparaissent .
Une des forces de ce film est l'intensité du personnages de Ceasar (Andy Serkis toujours magique), personnage fascinnant dans son parcours et dans sa personnalité .
Une prouesse technique ahurissante (Studios Weta ,quand vont ils arrêter avec leurs miracles!!!) et un scénar' solide font de ce film le meilleur de la franchise après celui de 1968, un épisode indispensable pour la saga.Malgré des ratés...
Un blockbuster avec un cerveau ,c'est rare donc profitons...Et quel climax !!!!!!!



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