jeudi 1 septembre 2011

The Rite

Mikaël Hafstrom(Chambre 1408, Dérapage) ,suédois, se fait remarqué à Hollywood en 2004,grâce à Ondskan nominé à l'Oscar du meilleur film étranger, un drame adolescent ,ses autres réalisation furent des films d'épouvantes .Pour son troisième films "Hollywoodien", il s'entoure une nouvelle fois d'une distribution préstigieuse...

Le jeune séminariste américain Michael Kovak(Colin O'Donoghue) se rend au Vatican pour y étudier les rites de l’exorcisme. Féru de psychologie, il nourrit de sérieux doutes à l’égard de ces pratiques anciennes, et juge que la «possession» relève de la psychiatrie plutôt que de la démonologie. Il se heurte périodiquement à ses formateurs jusqu’au jour où ceux-ci l’adressent au Père Lucas(Anthony Hopkins), ecclésiastique légendaire qui a pratiqué avec succès des centaines d’exorcismes. Au contact de ce mentor au comportement abrupt et déroutant, Michael commence à se déprendre de ses préjugés. Un cas se présente bientôt à lui, dont la violence terrifiante va le forcer à se remettre en question…

Dans la droite lignée de L'Exorcist, cette histoire de possession peine à tenir ses promesses, d'abord le casting ,pourtant prestigieux (Anthony Hopkins, Rutger Hauer, Ciaran Hinds...), déçoit ,notament la faute à des personnages sans épaisseur ,le nouveau venu Colin O'Donoghue(Les Tudors) ne parvient pas à s'imposer et le cruel manque d'alchimie entre lui et Hopkins(d'accord monstre sacré mais je crois qu'une jeune fille de 15ans dominait un film parmi des Matt Damon, Jeff Bridges et autres Josh Brolin dans un certain True Grit ...). Malgré quelques scènes plutôt efficace(prmiers éxorcismes du Père Lucas), la mise en scène assez inégale de Hafstrom se perd dans des longeurs et des flashs-backs ratés, reste quelques idées sur l'acceptation de la foie ,ou de la vérité très intéressante .
Décevant dans son ensemble ,mais au moins ,même les athés peuvent s'identifier au(x) personnage(s)...

11/20.

1 commentaire:

  1. "Dans la droite lignée de l'Exorciste" ah bon ? Parce que ça traite de l'exorcisme ? Sinon l'histoire n'a rien a voir.

    Pour le casting prestigieux, ouais, on repassera, d'accord on a Hopkins, qui ne tient finalement pas le rôle principal, on a ensuite pas mal d'acteurs méconnus voir totalement inconnus qui font leur boulot. Le manque d'épaisseur, ah bon, on a pourtant deux personnages totalement différents, Hopkins et le demi-prêtre. Et, nous sommes d'accord sur le différent, et pour qu'il y ait des différences, il faut de la matière dans les personnages, matière ou épaisseur, enfin bon si tu ne la vois pas, euh, c'est pas parce qu'elle n'y est pas, c'est que, beh tu la vois pas...

    Même remarque pour le manque d'alchimie, enfin non, là c'est beaucoup plus simple, c'est supposé et normal qu'il n'y en ait pas, c'est d'ailleurs pour "ce manque" entre les deux personnages qu'ils se rencontre. C'est l'histoire, je l'invente pas.

    Les lenteurs de la mise en scène oui pourquoi pas, enfin bon, tu aimes des films ou la lenteur ne te gène pas, sauf qu'elle est totalement superflue et donc inutile. Ici, elle sert le genre du film.

    Les flash-back ratés... en quoi ? Ils sont intéressants et originaux, ils servent à enrichir une des scènes finales en y faisant un mixte avec une très bonne musique. Ils sont plus ou moins angoissants et lents -> genre du film.

    Et si les athées peuvent s'identifier aux personnages, c'est bien la preuve même que lesdits personnages ont de "l'épaisseur", sinon c'est que les athées sont aussi inintéressants qu'une boîte à chaussure (manque d'épaisseur...) ou vide ou ce que tu veux.

    Donc 11/20 quand on lit ta critique, franchement on se demande où t'es allé chercher çà.

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